Afrique du Sud : La présidence sud-africaine étudie un rapport sur le remboursement des fonds détournés par le président Zuma

zuma5La présidence sud-africaine a déclaré ce lundi avoir reçu un rapport présenté par le Trésor national à la Cour constitutionnelle, sur le montant que devrait rembourser le président Jacob Zuma,  pour les travaux effectués sur sa résidence privée à Nkandla, dans la province du KwaZulu-Natal.

« La présidence étudie ce rapport et publiera ses commentaires ensuite », a déclaré Bongani Ngqulunga, le porte-parole de la présidence sans ajouter plus de détails.

Ce lundi, le Trésor sud-africain avait présenté plus tôt dans la journée ce rapport, en application de la décision de la Cour constitutionnelle du 31 mars, selon laquelle « le Trésor national devra déterminer un pourcentage raisonnable du coût de ces mesures qui devrait être payé personnellement par le président », et rendre son rapport sur cette évaluation dans les 60 jours suivant la date de cette décision.

Le Trésor national a évalué à 7,8 millions de rands soit environ 540.000 dollars US le montant qui devrait être payé par le président Zuma, selon les prix de 2009, pour les travaux de son domicilie privé à Nkandla qui n’ont aucun lien les questions de sécurité.

La décision de la Cour constitutionnelle fait injonction à Zuma de payer le montant estimé, dans les 45 jours, une fois que le rapport du Trésor aura été approuvé par la Cour.

Lundi également, l’Alliance démocratique (DA, opposition), qui a salué ce rapport, a estimé pour sa part, que ce n’était pas la fin pour Zuma et ses complices corrompus.

« Le fait que le président Zuma ait maintenant l’obligation légale de rembourser une partie de l’argent dépensé à Nkandla doit être salué »,  a déclaré le dirigeant de la DA, MmusiMaimane, pour qui M. Zuma devra payer ce montant sans délai, et sur ses fonds personnels.

Toutefois, pour le leader de la DA, le remboursement de l’argent ne signifie pas que l’acte de corruption d’origine soit oublié.

L’opposant a affirmé avoir déjà posé huit accusations de corruption contre M. Zuma pour sa complicité dans le détournement de fonds publics à Nkandla en termes de prévention et de lutte conformément à la Loi sur la prévention et la lutte contre les activités frauduleuses adoptée en 2004.

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