Burundi : nécessité d’une stratégie de résilience climatique

Burundi nécessité d’une stratégie de résilience climatiqueD’après une analyse locale sur la situation socioéconomique burundaise, il s’avère que le pays aurait besoin de 1,5 milliards de dollars pour renforcer sa capacité d’adaptation aux changements climatiques dans les 12 prochaines années. Le consultant burundais à l’origine des travaux a affirmé que le pays présente une faible capacité d’adaptation et de gestion face aux risques climatiques. Un des autres points faibles dans la cuirasse burundaise reste sa faible capacité d’atténuation et de séquestration des gaz à effet de serre ainsi qu’un manque de promotion du développement sobre en carbone. L’analyse fait également mention d’une absence de prise en charge institutionnelle en matière de recherche et développement. Cette absence de vision en la matière conduit inéluctablement à une absence de budget conséquent, consacré à des mécanismes de prévention pour améliorer la résilience du pays aux changements climatiques. Cependant, une étude des projets du pays permet de souffler et ne pas s’alarmer. Celle-ci indique que très peu de projet contribueraient dangereusement à l’augmentation des gaz à effet de serre. D’ici l’horizon 2050, l’évolution de la température au Burundi ne serait que de l’ordre de 1°C à 3°C. C’est ce qu’a révélé une étude sur l’évolution des paramètres climatiques du pays. Par ailleurs, ces changements climatiques peuvent occasionner des perturbations sévères liées au cycle des saisons. Les catastrophe y découlant peuvent aller des inondations des marais et bas fonds à la dégradation des terres, aux pertes de fertilité pour les sols ou encore à la pénurie des eaux souterraines. Sur le plan alimentaire il peut s’en suivre des diminutions de la production agricole. Quelques actions ont déjà été envisagées par le pays mais aucun n’est mis en route faute de moyens financiers et de compétences techniques. Pour les observateurs, le pays devrait déjà trouver des partenaires pour agir dans ce sens et ne pas attendre voir les catastrophes pour réagir.

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