Guinée : une aide européenne à point nommé

Guinée une aide européenne à point nomméLa Commission de l’Union Européenne (UE) a décidé jeudi d’octroyer environ 6,5 millions de dollars à la République de la Guinée. Ce, pour renforcer la production agricole et la sécurité alimentaire afin de palier à la malnutrition dans les zones rurales du pays. Une source proche du dossier a rapporté que ces fonds seront orientés principalement en faveur d’organisations paysannes pour consolider des actions d’appui à la production rizicole, rizi-piscicole et maraîchère. En effet, l’agriculture occuperait plus de la moitié de la population active. Elle constitue donc sa principale source de revenus. Or, le taux d’insécurité alimentaire en milieu rural ainsi que la malnutrition chronique reste très élevé en dépit d’importants moyens mis en œuvre par le gouvernement pour la production agricole. C’est pourquoi, en tant que partenaire, l’Union Européenne, à travers son Programme d’Appui au Renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en Guinée (PARSAN-G), a pris l’initiative de consolider les efforts engagés en 2009 par l’Etat guinéen. A partir de cette année 2013 et pour une durée de trois ans, le PARSAN-G touchera plus de 25 000 producteurs et leurs familles. Le but du programme est de renforcer la production et la commercialisation du riz, d’huile de palme, de spécialités maraîchères et de poissons d’eau douce. Il vise également à améliorer les habitudes alimentaires des populations et à prévenir la malnutrition chronique. Parlant du PARSAN-G, M. Philippe Van damme, chef de la délégation de l’Union en Guinée, rassure que « l’Union Européenne continuera à appuyer, directement ou indirectement, les efforts des organisations paysannes pour augmenter leur production, relever leur niveau de productivité et diversifier leurs produits pour une meilleure autosuffisance alimentaire et une commercialisation plus structurée au bénéfice de la population guinéenne ». En somme, grâce au programme et au financement de l’UE, la Guinée peut faire face à la hausse des prix alimentaires mondiaux.

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