Burkina – Faso : Mesures contre le déficit céréalier

« La production céréalière nationale définitive de la campagne agricole 2010 – 2011 a été de 4,56 millions de tonnes. La prévision de 2011 – 2012 est de 3,8 millions de tonnes, soit une baisse de 16 %. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, la baisse de la production est de 1,04 % », déclarait le Directeur Général de la Promotion de l’Economie Rurale (DGPER) au Burkina, M. Souleymane Ouedraogo, à l’occasion de l’annonce du bilan prévisionnel de la campagne agricole 2011 – 2012. Un déficit que le gouvernement s’est aussitôt employé à combler. Lors de la dernière campagne agricole, ça n’a pas été la joie dans les champs burkinabés. Quand ce n’est pas la pluie qui fait des siennes, les animaux ravagent les plantations. En effet, le déficit s’explique par une installation tardive de la pluviométrie et des attaques d’éléphants, d’oiseaux granivores, de criquets, de cantharides et de cicadelles. Conséquence : l’insécurité alimentaire guette pas moins de 146 communes. Mais, le gouvernement ne se laisse pas abattre. Il compte bientôt procéder au lancement de l’opération « Bondofa », c’est-à-dire la culture d’une variété de maïs à haut rendement, soit 7 tonnes à l’hectar. D’ici février, le gouvernement espère atteindre une production de 50 000 tonnes, laquelle sera subventionnée et destinée aux zones vulnérables. Et, pour éviter la flambée des prix des céréales, le gouvernement va procéder à une taxation directe et renforcer les contrôles pour assurer le respect de la nouvelle législation. C’est pourquoi, malgré ce déficit assez important, le gouvernement appelle la population au calme, confiant dans sa capacité à maîtriser la situation.

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