Ouverture d’une enquête au Ghana suite à la découverte d’explosifs

La police du Ghana a annoncé mardi qu’elle enquêtait pour savoir si trois suspects arrêtés la veille, étaient liés à des groupes extrémistes, à la suite de la découverte d’explosifs dans un quartier à Accra.

«Notre enquête a pour but de répondre à la question de savoir si ces personnes sont des terroristes, s’ils ont des liens avec une quelconque troupe terroriste, comment ils ont obtenu ces objets, leurs sources, leurs alliés potentiels et beaucoup d’autres choses», a déclaré l’inspecteur général de la police, David Asante-Apeatu.

La police ghanéenne avait annoncé tard lundi, ces arrestations après la découverte des explosifs dans le quartier d’Odorkor dans la capitale du pays, Accra.

David Asante-Apeatu a déclaré ce mardi, lors d’une conférence de presse, qu’il s’agit de grenades et que des spécialistes tentent de déterminer si elles sont encore en état de fonctionner.

Les trois hommes arrêtés Ismaila Ali Musah, Abdul Karim Yakubu et Osman Hassan, sont accusés de possession d’explosifs et devaient comparaître au tribunal le 30 janvier. La nationalité des suspects n’a pas encore été établie, selon David Asante-Apeatu, précisant que les enquêteurs vont rechercher «les alliés éventuels (des ces hommes) à l’intérieur et à l’extérieur du pays».

Le Ghana, deuxième puissance économique d’Afrique de l’ouest (derrière le Nigeria) a été épargné jusqu’à présent, par les attentats extrémistes qui ont touché d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, dont ses voisins, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Mais après l’attentat de Grand-Bassam en Cote d’ivoire, qui avait fait 19 morts, en mars 2016, les mesures de sécurité avaient été renforcées au Ghana et au Togo qui craignent d’être à leur tour, la cible des groupes terroristes.

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