Covid-19 : Les fonctionnaires au Zimbabwe n’ont d’autre option que la vaccination

Le gouvernement au Zimbabwe a annoncé qu’il allait contraindre les fonctionnaires à démissionner s’ils ne se font pas vacciner contre le coronavirus. Cette décision a été prise pour faire avancer la campagne de vaccination dans le pays.

«Si vous êtes employés par le Gouvernement, pour la protection des autres et de ceux que vous servez, faites-vous vacciner», a annoncé le ministre de la Justice, Ziyambi Ziyambi, prévenant que si les fonctionnaires souhaitent faire valoir leurs droits à ne pas être vacciné, «ils peuvent démissionner». Le pays compte 300.000 fonctionnaires, dont 100.000 enseignants.

Le vaccin est déjà obligatoire dans ce pays d’Afrique australe pour aller aux marchés, dans les salles de sport ou les restaurants ou encore lors des examens universitaires. Certaines sociétés privées ont également exigé la vaccination de leurs salariés.

La prise de cette mesure a provoqué l’indignation de certains habitants. En août dernier, le Congrès des syndicats du Zimbabwe a contesté cette vaccination obligatoire des employés devant la justice.

Sur les 15 millions d’habitants du Zimbabwe, plus de 2,7 millions personnes ont reçu une première dose du vaccin anti-Covid-19. Depuis l’apparition de la pandémie, 125.600 cas positifs, dont 4.490 décès ont été recensés.

La pandémie avait heurté l’économie du Zimbabwe juste après qu’elle se soit contractée de -6% en 2019, en partie en raison de l’impact de l’énorme cyclone Idai et d’une sècheresse dévastatrice.

En 2020, la récession s’était poursuivie avec un recul de 4% du PIB. Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une croissance de 6% de l’économie du Zimbabwe en 2021, en soulignant que le pays s’est montré résilient face à la pandémie et à d’autres chocs.

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