Zimbabwe : Deux arrestations après l’attentat contre le président Mnangagwa

La police zimbabwéenne a annoncé mardi l’arrestation de deux personnes soupçonnées d’être liées à l’attentat à la grenade qui a visé sans l’atteindre, il y a deux semaines, le président Emmerson Mnangagwa.

« Nous continuerons notre travail tant que tous les responsables de cet acte odieux ne seront pas arrêtés et traduits devant la justice », a déclaré le commissaire général de la police du Zimbabwe, Godwin Matanga devant  des policiers à Bulawayo (sud), théâtre de l’attentat qui a fait deux morts parmi les gardes du corps du président et des dizaines de blessés, dont les deux vice-présidents du pays légèrement atteints.

Suite à l’attentat à la grenade qui a visé le 23 juin, le chef de l’Etat candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle du 30 juin au cours d’une réunion électorale à Bulawayo, considérée comme un bastion de l’opposition, deux autres suspects  avaient déjà été arrêtés la semaine dernière, avant d’être remis en liberté selon la presse locale.

Dans un entretien à la BBC diffusé la semaine dernière, le président Mnangagwa a pour la première fois mis en cause les partisans de sa rivale et ancienne Première dame Grace Mugabe d’avoir fomenté cet attentat.

«Mon intuition, sans avoir de preuve, est que les personnes qui sont mécontentes du nouveau gouvernement sont le G40», a déclaré  Mnangagwa, en référence au groupe Génération 40, une faction du parti au pouvoir, la Zanu-PF, favorable à l’épouse de l’ex-président Robert Mugabe.

« C’est la conclusion logique et raisonnable qu’on peut tirer », a estimé M. Mnangagwa, promettant de « traquer ces criminels », liés selon lui à cet  attentat qui est  une première dans l’histoire contemporaine du Zimbabwe.

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