L’accord sur la transition en RDC fin prêt

Les divergences sont presque toutes aplanies dans les négociations directes sur la crise cogolaise, engagées sous l’égide des évêques catholiques en République Démocratique du Congo.

Les évêques qui estiment qu’un accord pourrait être signé ce vendredi, ont relevé dans la commission restreinte les grandes tendances de l’accord qui pourrait être signé.

« Il y a de sérieuses avancées. L’accord est presque prêt mais je ne peux en révéler le contenu, car nous sommes en politique et rien n’est acquis tant que cela n’est pas consigné et signé », a déclaré l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Lisanga Bonganga, membre du comité des sages du Rassemblement, plateforme de l’opposition réunie autour de Etienne Tshisekedi, a indiqué que toutes les parties aux négociations ont convenu que la gestion de la transition soit consensuelle.

Quant Vital Kamerhe chef de file de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre, il a confirmé que le président Kabila restera en place durant cette période de transition qui conduira le pays aux élections, précisant cependant que toutes les parties ont convenu de mettre dans l’accord qu’aucune personne ne peut aller au-delà de deux mandats présidentiels.

L’accord comportera une mention précisant que le président ne pourra pas se représenter à un autre mandat et que la Constitution ne soit pas modifiée durant la transition, a assuré, de son côté, Lisanga.

Quant à la date des élections, les évêques ont ramené les parties au juste milieu après analyse des propositions de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elles se feront donc à la fin de 2017 mais la date pourra être repoussée en cas de problèmes, ont précisé les deux sources.

L’Assemblée nationale et les assemblées provinciales resteront en place jusqu’aux élections. Mais les gouvernements provinciaux seront, eux, recomposés pour inclure les différentes tendances.