Zuma exprime son soutien au processus électoral en RDC

Le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé dimanche à Kinshasa, son «soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo» après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila, avant la tenue jeudi à Brazzaville, d’un sommet des chefs d’Etat sur la sécurité dans la région des Grands Lacs.

Selon un communiqué de la présidence congolaise, M. Zuma a exprimé son soutien au processus électoral dans le pays, lors d’un tête-à-tête au cours duquel les «deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région».

A la veille de cette rencontre entre Zuma et Kabila, les autorités congolaises ont lancé à Kinshasa une réunion d’évaluation du processus électoral, alors que la Commission électorale vient de laisser entendre qu’il n’y aurait pas de scrutin présidentiel avant 2019 pour remplacer Joseph Kabila.

Selon le rapporteur de la commission électorale, aucun calendrier ne sera annoncé à l’issue de cette réunion tripartite – gouvernement, Commission électorale, alors que ce calendrier est réclamé avec insistance par la communauté internationale conformément à l’accord pouvoir-opposition du 31 décembre 2016.

«Mercredi, nous clôturons les travaux et la Commission électorale vous dira à quelle date elle publiera le calendrier», a précisé à la presse le rapporteur, Jean-Pierre Kambala.

Le Rassemblement de l’opposition boycotte la «tripartite» lancée par le Premier ministre, Bruno Tshibala. Son leader Félix Tshisekedi, a qualifié de «forfaiture» l’annonce du président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, selon laquelle il n’y aurait pas d’élection en 2017 pour la succession du Joseph Kabila.

M.Tshisekedi, a estimé que le président Kabila et son «serviteur» Nangaa ont «déclaré la guerre au peuple congolais».

Le second mandat de M. Kabila a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de se représenter, mais l’autorise à rester au pouvoir jusqu’à l’installation d’un président élu.

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