Tunis: Progrès dans les pourparlers de paix entre les rivaux libyens

Des représentants des autorités rivales se disputant le pouvoir en Libye, étaient réunis sous l’égide du nouveau représentant de l’ONU, en fin de semaine à Tunis, où ils ont progressé pour amender l’accord de Skhirat, signé fin 2015 au Maroc.

Cet prévoit une transition politique dans ce pays enlisé dans le chaos politique et les affrontements entre groupes armés depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Selon Moussa Fraj représentant du Haut conseil de l’Etat, un organe législatif siégeant à Tripoli, « l’ambiance (de cette session de pourparlers) était positive, sérieuse et franche ». « Nous voulons des amendements qui ouvrent la voie à la formation des instances d’un Etat actif et capable de diriger cette étape », a-t-il dit.

Les pourparlers de Tunis ont abouti à « des compromis très importants » pour réformer le pouvoir exécutif, a indiqué de son côté Abdessalem Nssya, représentant du Parlement libyen loyal aux autorités de l’est du pays.

Le nouveau représentant de l’ONU pour la Libye, Ghassen Salamé, a également indiqué lors d’une conférence de presse, qu’« après une semaine de travail commun », les partis « sont arrivés à des consensus sur un nombre de points importants qui doivent être amendés pour que cet accord (de Skhirat) corresponde aux développements de la situation en Libye ».

Le 20 septembre, M. Salamé a présenté une nouvelle feuille de route pour résoudre la crise en Libye. Elle prévoit une nouvelle Constitution qui devra être soumise à référendum puis ouvrir la voie à des élections. Selon le diplomate onusien, les deux camps rivaux vont reprendre les négociations dans une semaine pour continuer l’examen « des points encore en suspens ».

L’accord de Skhirat signé sous l’égide de l’ONU en décembre 2015 au Maroc, donne sa légitimité à un gouvernement d’union (GNA), installé à Tripoli en mars 2016. Mais, le GNA peine à imposer son autorité sur toute l’entendue du pays. C’est le cas dans l’est, contrôlé par une autorité rivale avec le soutien du controversé maréchal Khalifa Haftar.

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