Nouvelles manifestations en Afrique du Sud pour forcer le départ de Zuma

L’opposition sud-africaine a fait descendre ses troupes dans les rues de Pretoriace mercredi pour exiger la démission du président Jacob Zuma, avant un nouveau vote de défiance au Parlement.

Quelques jours après une première vague de manifestations d’ampleur dans plusieurs villes du pays, des dizaines de milliers de personnes ont défilé ce mercredi, dans les rues de la capitale aux cris de « Zuma doit partir », jusqu’au siège du gouvernement.

Le chef de l’Etat sur qui planent plusieurs affaires de corruption, est secoué par une nouvelle tempête politique depuis le remaniement ministériel qu’il a ordonné le 30 mars.

Le limogeage du ministre des Finances, Pravin Gordhan qui s’opposait à la politique budgétaire de Zuma au nom de la transparence de la gestion des deniers publics, a provoqué la colère de l’opposition et une dégradation de la note souveraine de l’Afrique du Sud par les agences internationales de notation.

Constituée pour l’essentiel de militants de l’Alliance démocratique (DA) et des Combattants économiques de la liberté (EFF), les deux principaux partis hostiles au Congrès national africain (ANC) au pouvoir, la marche de mercredi s’est déroulée sans incident.

« Vous êtes venus en nombre et vous avez envoyé un message fort », s’est réjouit le bouillonnant chef des EFF, Julius Malema. Et celui-ci d’ajouter : « nous sommes unis pour reprendre le contrôle de notre beau pays ».

« Nous, partis politiques, mettons de côté nos différences pour une cause commune, sauver l’Afrique du Sud des mains de Jacob Zuma », a renchéri John Moodey, un dirigeant local de la DA. Les deux partis ont également déposé au Parlement une nouvelle motion de défiance contre le chef de l’Etat.

Vendredi dernier, des dizaines de milliers de personnes avaient déjà défilé dans plusieurs villes du pays pour exiger le départ de Jacob Zuma.

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