Les bailleurs soutiennent le plan de développement ivoirien 2016-2020
Plusieurs Bailleurs de fonds internationaux et pays partenaires de la Côte d’Ivoire se sont engagés lors d’une conférence qui se tient ce mardi à Paris, à soutenir à hauteur de plus de 15 milliards de dollars, le «Plan national de développement» (PND) pour la période 2016-2020.
Le groupe consultatif sur la Côte d’Ivoire s’est réuni pour deux jours dans la capitale française pour tenter de financer cet ambitieux «Plan national de développement» présenté par le premier ministre ivoirien Daniel Kablan Ducan.
Après une première journée d’échanges avec les responsables ivoiriens, les représentants d’institutions financières internationales et des grands pays bailleurs de fonds ont promis 15,4 milliards de dollars, sous forme de prêts ou de dons.
«Nous avons obtenu presque le double du montant demandé», s’est réjoui au cours d’une conférence de presse le Premier ministre ivoirien, remerciant «chaleureusement» les donateurs et partenaires de la Côte d’Ivoire pour «la pleine adhésion de la communauté internationale» au plan du gouvernement ivoirien.
«C’est un témoignage de reconnaissance pour le travail accompli jusqu’à présent par le gouvernement du président Alassane Ouattara», estime Ducan.
Le plus gros contributeur au PND 2016-2020, la Banque Mondiale (BM) s’est engagée à hauteur de 5 milliards de dollars par l’entremise de ses différents organismes de financement.
Pour cette période 2016-2020 le gouvernement ivoirien a chiffré à environ 60 milliards de dollars le montant global des investissements à réaliser soit 22,6 milliards de dollars de projets d’investissements publics, et 37,4 milliards de dollars de projets d’investissements privés.
Les principaux objectif de ce plan sont d’abord de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 avec une croissance forte de 8,8% en moyenne, et ensuite réduire la pauvreté en assurant une meilleure redistribution des fruits de la croissance, selon les autorités ivoiriennes..
Le PND 2016-2020 mettra notamment l’accent «sur l’amélioration de la transformation des matières premières agricoles», et «la diversification de l’appareil productif industriel, avec la promotion d’une industrie manufacturière».
