Azali Assoumani élu président des Comores pour un mandat de 5 ans

Azali-AssoumaniLe colonel Azali Assoumani a été déclaré vainqueur de la présidentielle aux Comores avec 41,43% des suffrages exprimés.  Les résultats ont été proclamés ce dimanche par la cour constitutionnelle, après une élection présidentielle partielle dans 13 bureaux de vote de la région d’Anjouan, où le second tour avait été entaché de violences.

Azali Assoumani est proclamé par la Cour, président de l’Union des Comores pour un mandat de cinq ans,  a annoncé à Moroni, la capitale du pays, le président de la Cour Constitutionnelle, Loutfi Soulaimane.

Ex-putschiste et ancien président, Azali Assoumani a devancé le candidat du pouvoir sortant, Mohamed Ali Soihili surnommé «Mamadou», qui a obtenu 39,66% des suffrages, selon les résultats définitifs du vote.

Le gouverneur de l’île de Grande-Comore, Mouigni Baraka, est arrivé  en troisième position avec 18,91% des voix.

Le 10 avril dernier à l’issue du second tour de la présidentielle, Azali Assoumani était arrivé en tête avec 2.000 voix d’avance seulement sur « Mamadou », mais le scrutin avait été entaché de plusieurs actes de violence, dont la destruction et le bourrage d’urnes, essentiellement à Anjouan, l’une des trois îles de l’Union des Comores.

La Cour constitutionnelle avait alors ordonné l’organisation d’une partielle qui s’est tenue ce mercredi dans 13 bureaux, tous situés à Anjouan et où Azali Assoumani a conforté son avance.

Azali Assoumani qui doit être investi le 26 mai, est un officier de 57 ans formé à l’Académie royale de Meknès au Maroc et est passé par l’Ecole de guerre en France. Il a déjà dirigé le pays et retrouve le palais présidentiel de Beït-Salam pour la seconde fois.

La première fois, c’était à l’occasion d’un putsch militaire en avril 1999, présenté comme une interposition de l’armée pour prévenir une guerre civile, alors que le pays traversait une crise sécessionniste (1997-2001). Il restera au pouvoir jusqu’en 2006 avant de le céder  à Ahmed Abdallah Sambi, démocratiquement élu.

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