RDC : Le prix du cuivre en progression sur le marché international

cuivre-rdcLe prix du cuivre a enregistré une hausse pour la troisième semaine consécutive sur le marché international, passant de 4.585 dollars, le 25 février, à 4.779 dollars le 3 mars, soit une hausse de 4,23% la tonne métrique, a indiqué un récent communiqué de la Troïka stratégique du gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC).

Le ministre des médias et porte-parole du gouvernement de la RDC avait déclaré le 16 février dernier que la baisse du prix du cuivre handicapait aussi le gouvernement congolais dans le financement du processus électoral en cours dans le pays.

La Troïka stratégique qui tient une réunion au début de chaque semaine, est une commission économique gouvernementale qui rassemble le Premier ministre, Matata Ponyo et les ministres de l’Economie, du Budget, des Finances et le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).

La même hausse a été également observée en ce qui concerne l’or, dont le prix de l’once a gagné 0,15%. L’once est négociée à 1.236,09 dollars, contre 1.234,28 au 25 février.

En ce qui concerne le cobalt, après un léger recul de 0,90% la semaine écoulée, son prix s’est maintenu à 23.951,43 dollars la tonne métrique, a fait remarquer la Troïka stratégique du gouvernement, précisant par ailleurs, que les prix du baril de pétrole ont aussi maintenu la tendance à la hausse entamée il y a trois semaines.

Sur le marché de Londres, la hausse de l’or noir a été de 3,24% au 3 mars et sur la place de New-York, elle a été plus substantielle, avec une hausse de 10,52%. Les prix du baril du brut sur ces deux marchés étaient respectivement de 37,26 dollars et 36,32, contre 36,09 et 32,86 au 25 février.

Aussi, la Troïka stratégique du gouvernement s’est intéressée à la réunion du G20 qui s’est tenue le 27 février à Shanghai, en Chine sur les risques qui pèsent sur la reprise économique mondiale. Ces risques sont liés à la chute des cours des matières premières, à la volatilité des mouvements des capitaux et au ralentissement de l’économie chinoise.

Face à cet état des choses, les Etats sont priés d’utiliser tous les leviers possibles pour soutenir la reprise de la croissance, en mettant en exergue les politiques monétaires et budgétaires dans une synergie cohérente.

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