Guinée : Financement par le FMI et la BM

FMI-BM-guineeDans le cadre de la facilité élargie de crédit, le gouvernement guinéen bénéficiera d’une enveloppe de 27,8 millions de dollars. Ce financement a été annoncé vendredi dernier par la mission conjointe du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM).
D’après les déclarations du responsable de cette mission conjointe, M.Henry Snoek, l’Exécutif guinéen et l’institution de Bretton Woods se sont mis d’accord sur les politiques que le FMI est susceptible d’encourager. De cette manière, le bailleur de fonds pourrait proposer à son interlocuteur ouest-africain des facilités économiques supplémentaires.
Avant d’en arriver à faire cette offre à la Guinée, la mission a commencé par analyser le contexte politico-économique local, une étape entrant dans l’évaluation des performances économiques et monétaires. Ainsi, M. Snoek a-t-il indiqué que le « choc minier et politique » a contribué à freiner la croissance qui est passée de 3,8 % en 2012 à 2,5 % l’année dernière. Malgré tout, les autorités guinéennes ont su maintenir la stabilité macroéconomique, ce que le patron de la mission conjointe a tenu à saluer. Dans le même ordre d’idées, il a fait allusion à la compensation des recettes fiscales par la diminution des dépenses publiques, stratégie ayant abouti à contenir le déficit budgétaire. En agissant de la sorte, l’Exécutif guinéen s’est conformé aux critères de réalisation quantitative à fin décembre dernier.
Par ailleurs, les politiques monétaires guinéennes ont entraîné le ralentissement de l’inflation à 10 % au terme de 2013. Une performance réalisée dans un contexte favorable, soit une couverture adéquate des importations par les réserves internationales et un taux de change stable. A titre de comparaison, cet indicateur économique était à 13 % un an avant.  Cette note positive n’a pas empêché la mission conjointe de formuler quelques recommandations au gouvernement guinéen, à savoir le maintien du rythme et le renforcement des systèmes financiers de l’Etat afin de se protéger d’une éventuelle malversation financière.

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