Centrafrique : La France s’interroge.

centrafrique-sangarisUn mois après le déploiement de ses troupes en Centrafrique, la France s’interroge sur le dénouement politique et militaire de la crise dans ledit pays.
En effet, de nouvelles violences ont éclaté mercredi dans la capitale du pays. Le bilan de ces affrontements fait état de plusieurs blessés dont des enfants et de déplacement massif des populations. Excédées par les violences et l’insécurité, celles-ci ont investi l’aéroport afin de presser les forces françaises de l’opération « Sangaris » à accélérer le désarmement des ex-rebelles.

Alors que des crépitements de balles retentissaient à Bangui entre les ex-rebelles et les anti-Balaka dans la matinée de mercredi, les tensions au sein de l’équipe médicale de  Médecins Sans Frontière (MSF), se faisaient grandissantes. De source officielle, il y aurait une infiltration des ex-rebelles dans cette équipe.

Contrairement aux forces françaises, les soldats africains de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) sont de moins en moins sollicités sur le terrain par les populations. Celles-ci les jugent complices de l’ex-rébellion en raison surtout des soldats Tchadiens qui prennent part à l’opération.

Débordées, les forces françaises ont reçu jeudi, la visite de leur  ministre de la Défense, afin non seulement de discuter de la situation sur le terrain, mais également d’envisager très probablement les nouvelles dispositions à prendre pour mener à bien et à terme « Sangaris ». Cette opération vise en effet à éviter la répétition des massacres et à soutenir la Misca dans son rôle.

Les nombreux défis sans réponse auxquels font face les forces françaises et le retard du soutien de la Communauté internationale laissent perplexe la France quant à l’issue politique et militaire de la crise en Centrafrique.

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