Niger : Stimuler la croissance

Par le biais de l’Association Internationale de Développement (IDA), la Banque Mondiale va octroyer au Niger deux crédits. Ce financement est censé permettre à Niamey de stimuler sa croissance en vue de lutter contre la crise. La Banque Mondiale n’y est pas allé par le dos de la cuillère : elle a accordé un prêt total de 100 millions de dollars américains au Niger. Cette somme servira à soutenir des réformes pour induire une « croissance partagée ». Alors, que se cache-t-il derrière ce concept ? Simplement, améliorer l’environnement des affaires, tirer le rendement agricole vers le haut et mieux gérer les finances publiques. Pour l’institution financière, cette voie pourra aider le Niger à juguler sa crise actuelle. Celle-ci est due, d’une part, à la sécheresse du Sahel facteur de famine, et, d’autre part, aux retombées néfastes de l’actuelle crise malienne et de la récente chute de Mouammar Kadhafi. Ainsi, le financement de la Banque Mondiale se versera en deux tranches : d’abord, une aide budgétaire de 50 millions de dollars américains pour une durée de 3 ans. Après quoi, le même montant sera disponible, cette fois-ci, pour un « projet de compétitivité et de soutien à la croissance ».

C’est vraisemblablement le point d’orgue de l’initiative de la Banque Mondiale : certains secteurs prépondérants de l’économie nigérienne seront particulièrement soutenus.  Le domaine minier et l’élevage figurent en haut de la liste. Selon le Directeur du FMI au Niger, M. Ousmane Diagana, l’initiative de la Banque Mondiale va permettre au Niger « d’exploiter son potentiel exceptionnel » dans ces secteurs.

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