Sénégal : La filière tomate affiche de bons résultats

90 000 tonnes. C’est la quantité de tomates produite lors de la campagne 2010–2011 au Sénégal. Ce résultat, bien supérieur à ceux d’habitude qui correspondent généralement à sa moitié environs, n’est pas étranger aux diverses innovations qu’a connu la filière au cours de cette année.

On est très loin des 50 000 tonnes de tomates récoltées lors de la campagne 2007 – 2008. Et, cela, seulement sur une superficie de 3200 ha, inférieure aux potentialités sénégalaises. Le secret de ce succès réside sans doute dans les nouveautés insérées dans la filière. L’accent a été d’abord mis sur la formation ; ainsi, les membres du Comité National de Concertation de la Filière tomate ont appris sur la culture de la tomate industrielle et ses techniques de production et, également, sur la sécurité dans l’usage des phytosanitaires. En plus, le milieu paysan a été le théâtre d’expériences en recherche-développement, une première : portant sur les diverses variétés et semences, celles-ci ont été initiées en vue d’améliorer les rendements des cultures de la tomate industrielle dans la Vallée du Fleuve Sénégal.

Le moins que l’on puisse constater, c’est que ces  projets n’ont pas tardé à porter du fruit. On le voit,  à titre d’exemple,  par les 4,68 milliards de FCFA (9 millions de dollars américains) de chiffre d’affaire que représentent 68 490 tonnes de la production, lesquelles sont revenues aux usines de la Société de Conservation Alimentaire du Sénégal (SOCAS). Rien que cette partie de la récolte vaut plus que les revenus d’il y a 3 ans (2,2 milliards de FCFA – 4,5 millions de dollars américains). Une bonne publicité car un autre agro-industriel de la place, Agroline, serait déjà intéressé par l’achat de 15 000 tonnes de tomates lors de la prochaine campagne.

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