Sahara : Le Maroc déterminé pour une solution consensuelle et définitive
Abordant la question du Sahara devant la quatrième session des Nations-Unies, Abderrazzak Laassal, Représentant permanent-adjoint du Royaume du Maroc à l’ONU, a souligné que le Maroc demeure résolument déterminé à tout mettre en œuvre afin de parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive au différend régional.
Face aux délégations qui ont eu à prôner l’élargissement du mandat de la MINURSO et le principe de l’autodétermination dans la région, le Maroc a réaffirmé sa sérénité par rapport aux différentes initiatives en cours. Il s’agit entre autres du processus de négociation politique onusien qui se déroule sous le regard bienveillant du Secrétaire général et du Conseil de sécurité de l’Organisation.
Créé le 29 avril 1991 par la résolution 690 du Conseil de sécurité, la MINURSO surveille les activités des forces en présence ainsi que la préparation du référendum sur le statut final. Son but est d’organiser un référendum devant déterminer l’avenir de la région et assurer le contrôle des mouvements de population.
En effet, la question fondamentale consiste à décider si les habitants du Sahara occidental veulent leur indépendance ou préfèrent s’intégrer au Maroc. Ainsi, après le référendum, la Mission aura pour mandat de surveiller le cessez-le-feu.
Si ce dernier est globalement respecté, le référendum prévu en 1992 est depuis reporté du fait de l’absence de consensus entre les parties .Même si en 2007, un projet d’autonomie a été présenté par le Maroc, force est de constater qu’il est repoussé par le Front Polisario qui continue de défendre l’idée d’un référendum.
En rappel, ce projet prévoit la création d’un gouvernement et d’un Parlement sahraoui tandis que le Maroc conserve les compétences en matière d’affaires étrangères, de défense, de monnaie et de gendarmerie.
Toutefois Rabat demeure confiant en l’aboutissement de son projet « qualifié depuis, par toutes les résolutions du Conseil de Sécurité, de « sérieux et crédible » ».
