Le Cameroun et la gouvernance électronique

La semaine dernière, un atelier portant sur la gouvernance électronique, c’est-à-dire, via les technologies de l’information et de la communication (TIC), s’est tenu à l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Cette rencontre a été organisée par le comité interministériel camerounais de supervision de l’initiative en collaboration avec deux entreprises du secteur électronique, les sud-coréens de Samsung et la National Information Society Agency.

En tout cas, la gouvernance électronique revêt beaucoup d’avantages pour toute nation à l’heure actuelle. Ceux-ci se résument sans doute dans un gain considérable en temps, surtout que, dans notre monde moderne, celui-ci est synonyme d’argent. En outre, les TIC apportent efficacité, précision et transparence dans l’action gouvernementale en substituant l’homme à la machine. Au lieu, par exemple, de se déplacer pour retirer un formulaire administratif, en un seul clic, on peut l’avoir chez soi. Cela profite autant à l’administré qu’à l’administrateur. Et, pour maîtriser ces rouages technologiques, le Cameroun a tenu à profiter de l’expérience de la Corée du Sud, une grande adepte de la gouvernance électronique, par le biais de Samsung.

Pour un début dans le domaine, le Cameroun promet. A titre d’illustration, le pays est plein dedans une initiative E-gouvernement. Ainsi, une législation camerounaise à cet effet se met petit à petit en place, portant, notamment, sur la cybersécurité et la cybercriminalité. Ce n’est pas tout, actuellement, près d’une cinquantaine d’institutions sont raccordées aux 5000 Km de fibre optique qui sillonnent le pays et plus de 80 % des ministères disposent de portails web. D’ailleurs, celui des Postes et Télécommunications travaille, en ce moment, sur la stratégie nationale des TIC.

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