Soudan : Signature définitive le 2 octobre de l’Accord de paix entre le gouvernement et les rebelles

La « signature définitive » de l’accord de paix entre le gouvernement soudanais et plusieurs groupes rebelles, paraphé fin août, est prévue le 2 octobre à Juba, la capitale du Soudan du Sud, rapporte dimanche l’agence de presse soudanaise SUNA citant le chef des médiateurs, Tutkew Gatluak.

«Le chef des médiateurs et conseiller du président du Soudan du Sud pour les affaires de sécurité Tutkew Gatluak a annoncé que la signature définitive de l’accord de paix entre les parties soudanaises aura lieu le 2 octobre prochain dans la capitale Juba», a indiqué SUNA.

Les autorités soudanaises de transition et plusieurs chefs du Front révolutionnaire de libération (FRS), rassemblant des groupes rebelles, ont paraphé le 31 août dernier, un accord de paix historique visant à mettre fin à près de deux décennies de conflit ayant fait des centaines de milliers de morts, en particulier au Darfour (ouest).

Créé en 2011, le FRS est une alliance de cinq groupes armés et quatre mouvements politiques issus du Darfour et des Etats méridionaux du Kordofan-Sud et du Nil Bleu.

Les rebelles et le gouvernement ont paraphé au total huit protocoles constituant l’accord de paix: sécurité, propriété foncière, justice transitionnelle, réparations et compensations, développement du secteur nomade et pastoral, partage des richesses, partage du pouvoir et retour des réfugiés et des déplacés.

Par ailleurs, le Premier ministre Abdallah Hamdok a signé vendredi dernier un accord de «cessation des hostilités» avec le SPLM-Nord d’Abdelaziz al-Hilu, l’un des deux derniers groupes rebelles -avec le Mouvement de Libération du Soudan (MLS) d’Abdelwahid Nour- ayant refusé à ce stade de se joindre à l’accord de Juba.

«La paix reste le rêve des Soudanais. Ce qui a été accompli dans la première phase est une grande réalisation historique. Cela nous place dans la bonne direction et renforce notre détermination à poursuivre le chemin vers la paix», a déclaré M. Hamdok à la presse en arrivant mardi à Khartoum.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège ont salué l’accord historique paraphé lundi dernier, estimant qu’il posait les «fondations pour une paix durable» au Darfour. Il doit mettre un terme à 17 années d’une guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts, essentiellement durant les premières années et particulièrement au Darfour (ouest), selon l’ONU.

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