Le nouveau gouvernement marocain obtient la confiance du parlement

Le nouveau gouvernement du Maroc est officiellement entré en fonction ce mercredi, avec le vote de confiance de la majorité des députés des deux chambres du parlement qui s’est prononcé en faveur de la composition et du programme du gouvernement conduit par Saâd Eddine El Othmani, numéro 2 du Parti justice et Développement (PJD).

La priorité de la nouvelle équipe ainsi adoubée, est la loi de finance 2017.

La confiance au nouveau gouvernement de coalition dirigé par l’islamiste Saâd Eddine El Othmani, et de son programme gouvernementala été approuvé sans surprise, à une large majorité de 208 voix, 91 voix contre et 40 abstentions.

Le chef de gouvernement a répondu auparavant aux questions des députés, et réunira dès ce jeudi matin, un premier conseil de gouvernement, avec au menu le dossier prioritaire la loi de finances 2017, retardé depuis près de six mois en raison du blocage des négociations autour de la formation de la nouvelle majorité par Abdelilah Benkirane, le secrétaire général du PJD.

La nouvelle équipe gouvernementale avait été nommée début mars après une longue impasse politique datant des élections législatives d’octobre dernier, remportées par le parti islamiste Justice et développement, à la suite d’une première victoire en 2011.

Il y a quelques jours, dans sa déclaration de politique générale, le nouveau chef du gouvernement avait fixé des objectifs chiffrés tant sur le plan économique que social, un programme dans la continuité de celui de son prédécesseur, Abdelilah Benkirane.

Deux semaines après la nomination de ses ministres, El Othmani avait présenté le mercredi 19 avril, devant les députés et les conseillers sa déclaration de politique générale.

Une déclaration gouvernementale en cinq axes compilés dans un document de 90 pages, riche en objectifs chiffrés que le cabinet de Saâd El Othmani s’engage à atteindre d’ici la fin de son mandat, soit à l’horizon 2021.

Il s’agit entre autres, de soutenir le choix démocratique et les principes de l’État de droit ainsi que la consécration de la régionalisation avancée, de renforcer les principes d’intégrité, la réforme de l’administration et la consécration de la bonne gouvernance, ou encore de développer le modèle économique du Maroc, promouvoir l’emploi et le développement durable.

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