Mohammed VI à Juba: Le Maroc aidera à la construction de la nouvelle capitale du Sud-Soudan

Le retour triomphal du Maroc au sein de l’Union africaine, acté en début de semaine par les chefs d’État africains réunis en sommet de l’UA à Addis-Abeba, a été l’occasion pour le Roi Mohammed VI d’entamer une nouvelle tournée en Afrique, dans le cadre de déplacements qui s’inscrivent sous le signe de la consolidation de la coopération du Royaume avec ses partenaires africains.

Cette tournée africaine de Mohammed VI a débuté par une visite de travail au Sud-Soudan. Mohammed VI et le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, ont ainsi présidé mercredi au palais présidentiel de Juba, la cérémonie de signature de neuf accords bilatéraux dans différents domaines de coopération.

Parmi ces accords, l’un en particulier attire l’attention de par son ampleur et son ambition: le projet de construction d’une nouvelle capitale au Sud-Soudan. « Le Maroc est engagé à partager son expérience en termes d’urbanisation et du développement urbain, en vue de soutenir la construction d’une nouvelle capitale » au Soudan du Sud, a déclaré le ministre de l’Intérieur Marocain Mohamed Hassad, qui fait partie de l’importante délégation accompagnant le roi à Juba.

Ce vaste projet qui s’étalera sur une durée de 20 ans, nécessitera des financements à hauteur de 10 milliards de dollars, dont une partie sera financée par le Maroc. Il s’agit d’un projet de coopération à travers lequel le Maroc apporte son aide au Sud-Soudan, dans le cadre de la vision préconisée par Mohammed VI en faveur de la multiplication de partenariats interafricains solidaires.

Une volonté qui illustre le tropisme du Maroc à nouer des relations solides avec ses partenaires continentaux et qui dément, en même temps, les insinuations selon lesquelles les tournées de Mohammed VI en Afrique visaient uniquement à soutenir sa réintégration au sein de l’UA.

Des insinuations qui sont distillées par l’Algérie, infatigable rivale du Maroc à cause de l’affaire du Sahara et du soutien d’Alger au mouvement séparatiste du Polisario.

 

 

 

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