Un ministre ghanéen soupçonné de corruption

Des députés ghanéens ont réclamé ce lundi l’ouverture d’une enquête sur une présumée tentative de corruption visant Boakye Agyarko, le ministre de l’Energie du nouveau.

Ayant fait de la lutte contre la corruption une de ses promesses de campagne, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo se trouve déjà confronté à une première affaire de corruption, visant l’un de ses proches.

Un député du Congrès National Démocratique (CND, parti de l’ancien président John Mahama) siégeant au comité parlementaire d’examen des candidatures au poste de ministre, accuse le ministre de l’Energie, Boakye Agyarko d’avoir tenté de soudoyer certains membres de l’opposition siégeant au comité.

Il aurait offert à chacun 3.000 Cedi (658 euros) pour approuver sa nomination au gouvernement.

Après ses révélations, le Parlement a aussitôt réagi en qualifiant ces accusations de « frivoles et vexatoires », affirmant qu’elles « devaient être écartées ».

Mais trois autres députés membres du comité ont écrit lundi au Parlement pour réclamer l’ouverture d’une enquête interne « sur la véracité des allégations (…) de tentative de corruption ».

Le nouveau président Nana Akufo-Addo, entré en fonction début janvier, s’est notamment engagé à nommer un procureur indépendant pour enquêter spécifiquement sur les allégations de corruption et éviter l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

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