Les réserves de change de l’Algérie en chute libre

Les réserves de change de l’Algérie qui étaient estimée à 178,938 milliards de dollars fin décembre 2014, poursuivent leur chute libre en s’établissant à 114 milliards de dollars fin 2016.

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal avait déjà annoncé début décembre dernier, que les réserves de change oscilleraient entre 117 et 118 milliards de dollars à fin décembre 2016, contre 119 milliards de dollars fin octobre.

En juin 2016, la Banque Mondiale s’inquiétait de la vulnérabilité du pays et pointait du doigt l’utilisation accrue des réserves de change en raison de l’inflation, de la dépréciation de la monnaie nationale et du financement du déficit public.

La chute des prix de l’or noir, amorcée mi-2014, a porté un coup sévère aux finances publiques algériennes largement dépendante des recettes de l’or noir qui constituent plus de 95% des recettes extérieures du pays et 60% du budget de l’État.

Dans un tel contexte, et pour sortir de cette dépendance des fluctuations du prix du baril, de nombreux rapports d’experts ou de la société civile insistent depuis plusieurs années déjà, sur la nécessité pour l’Algérie de diversifier son économie.

Dans une allocution télévisée le mercredi 28 décembre, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal a assuré que son pays était engagé dans un nouveau paradigme de croissance pour sortir du tout pétrole.

Cependant les prix du pétrole devraient progressivement monter vers 60 dollars le baril d’ici fin 2017 à la faveur d’un rééquilibrage du marché mondial, encore faudrait-il que les pays membre de l’OPEP respectent leurs quotas de la production qui a été réduit de 1,2 MBJ par le cartel.

L’évolution des cours du pétrole sur le marché mondial, demeure également tributaire de la reprise ou non de la production américaine de pétrole non conventionnel et du contexte géopolitique en Libye et au Nigeria.

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