La Mauritanie met en service sa première centrale éolienne

la-mauritanie-dispose-desormais-d-une-centrale-eolienneLa première centrale d’énergie éolienne en Mauritanie, qui devrait fournir à Nouakchott, la capitale, 30 mégawatts (MW) soit 14% de ses besoins en électricité, a été officiellement mise en service ce mardi par les autorités Mauritaniennes.

La centrale, d’un coût global de 43 millions d’euros financé par l’Etat mauritanien et le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), est formé de 15 éoliennes de 2 MW chacune, ont indiqué ses responsables lors de son inauguration par le président, Mohamed Ould Abdel Aziz.

La centrale éolienne comprend aussi des dispositifs de contrôle commande, des équipements électriques nécessaires au fonctionnement de l’installation et est reliée aux postes de desserte de Nouakchott en énergie électrique, selon les mêmes sources.

« La Mauritanie a fait du développement du potentiel éolien, qui était totalement inexploité, une priorité de son action en lui assignant une place prépondérante dans la politique de développement du secteur de l’électricité », a déclaré le ministre de l’Energie, Ahmed Salem Ould Béchir.

La Mauritanie, a-t-il précisé, a l’avantage de disposer d’un potentiel éolien considérable au niveau du littoral ainsi que d’un taux de radiation solaire parmi les plus élevés au monde.

Grâce à cette centrale et plusieurs autres projets déjà mis en service, explique Ould Béchir, les énergies nouvelles et renouvelables représentent aujourd’hui dans le pays, 25 % des capacités installées et leur production assure la couverture de 32 % de la demande nationale en électricité.

Parmi les projets évoqués par le ministre mauritanien, figure une centrale solaire d’une puissance de 120 MW, mise en service en avril 2013, grâce à un don des Emirats arabes unis, de 32 millions de dollars (plus de 24 millions d’euros).

Ainsi, grâce à son programme de développement des capacités de production de l’énergie électrique, a-t-il ajouté, la Mauritanie est passée en moins de six ans, d’une situation déficitaire à une situation excédentaire.

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