Centrafrique : 300 casques bleu supplémentaires pour sécuriser les élections

minusca-cbLa mission de l’ONU en République centrafricaine (Minusca) va accroître son effectif et ses capacités de réaction avec l’arrivée de 300 Casques bleus sénégalais pour assurer la sécurité à l’approche des élections de décembre et de la visite du pape François en république centrafricaine, a annoncé lundi, un porte-parole de l’ONU.

Ces renforts qui font partie d’une force de réaction rapide de l’ONUCI, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, «seront redéployés pendant une période de huit semaines et seront sur place dès que possible », le temps que le Conseil de sécurité donne son feu vert, a précisé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

A l’issue de consultations à huis-clos sur la situation sécuritaire en Centrafrique lundi, le représentant permanent adjoint britannique Peter Wilson, dont le pays préside en novembre le Conseil de sécurité, a assuré que ce dernier soutenait cette initiative et qu’il donnerait son aval formellement dans les prochains jours.

Il a en outre précisé que ce renforcement du dispositif sécuritaire en Centrafrique a été également décidé à l’occasion de la visite du Pape François prévue les 29 et 30 novembre, si le voyage est maintenu.

Peter Wilson a souligné le niveau particulièrement inquiétant des récentes violences en Centrafrique et leur caractère de plus en plus inter-communautaire.

Par ailleurs, l’Egypte s’apprête à envoyer en Centrafrique, 750 soldats et la Mauritanie 140 policiers pour renforcer les éléments de la Minusca déjà forte de 12.000 soldats et policiers. La mission prévoit également de déployer ses premiers drones de surveillance au-dessus de la capitale Bangui.

Le premier tour de l’élection présidentielle et des législatives sont prévues le 27 décembre et sera précédé par un référendum constitutionnel le 13 décembre.Un éventuel second tour doit se tenir le 31 janvier.

Ces élections sont censées ramener la paix et la stabilité dans le pays après deux années d’une transition chaotique et la crise déclenchée en mars 2013 suite au renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka.

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