Sénégal : Résultats encourageants du projet Cogepas

La révision du code de la pêche par le gouvernement sénégalais en 1998 définissant les règles relatives à la gestion des ressources halieutiques, et faisant appel à la coopération des bailleurs de fonds occidentaux en vue de renforcé le système de surveillance des eaux du Sénégal pour éviter que la pêche illégale et la surpêche y soient pratiquées ; n’a malheureusement pas eu de succès car les pêcheurs artisanaux n’ont pas respecté les stipulations de ce code et les problèmes de la pêche ont empiré. C’est dans ce contexte qu’est né le projet de Cogestion des pêcheries artisanales (Cogepas), encadré par la direction des pêches maritimes avec l’appui de la coopération japonaise.

Le projet Cogepas d’un coût global de 2 milliards de francs CFA et étalé sur une durée de 4 ans allant de 2009 jusqu’a 2013, consiste principalement à mettre en œuvre des activités de gestion des ressources halieutiques sur l’initiative des pêcheurs artisanaux eux même dans les villages de pêche que sont Loumpoul, Cayar, Joal et Djiffer. Contrairement au code de la pêche de 1998, le projet Cogepas commence à porter ses fruits après deux années de mise en œuvre.  En effet, lors de la rencontre du comité de pilotage de ce projet, Mamadou Thiam, l’homologue principal du projet de cogestion des pêcheries artisanales, a souligné que le projet affiche des résultats encourageants à mi-parcours. Car, selon lui, il a non seulement consacré une prise de conscience au niveau des pêcheurs des principaux sites pilotes du projet, mais a également permis de réfléchir sur les moyens de compenser les pertes enregistrées par les pêcheurs durant ces phases de repos biologique par des activités génératrices de revenus comme la mise en place d’une usine de farine de poisson à Cayar.

Avec un bilan positif deux années seulement après son démarrage, le projet de Cogestion des pêcheries artisanales du Sénégal semble être la solution aux nombreux problèmes rencontrés par ressources halieutiques de ce pays.

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