Burkina Faso : une croissance économique bien meilleure

Burkina Faso une croissance économique bien meilleureOuagadougou a publié les chiffres officiels relatifs à sa situation économiques de l’année dernière. D’après le ministère de l’économie et des finances, le Burkina Faso aurait réalisé une croissance économique d’environ 8% au cours de l’année passée. Un chiffre bien meilleur que la moyenne générale du continent, établie à environ 5,5%. Ce résultat est une dose d’encouragement pour le secteur économique du pays qui avait connu un ralentissement considérable avec seulement 4,2% de croissance l’année coulée. Les autorités du pays se disent satisfait de la relance de l’économie nationale et affirme que les résultats de cette année pourraient encore être meilleures. Toujours d’après le ministère de l’économie et des finances, cette accélération de croissance serait du à des très bonnes récoltes cette année ainsi qu’au boom du secteur minier qui a vu la production de l’or burkinabé prendre du galon. L’année dernière, les performances du secteur agricole ont été mémorables, avec une croissance de plus de 30% par rapport à l’année précédente. Aussi, la production de l’or a bénéficié d’un levier des cours mondiaux, conduisant ainsi à un regain d’intérêt. Par ailleurs, les autorités du pays misent sur une croissance similaire pour l’année 2013 et tablent sur une fourchette allant de 7% à 10%. Pour stimuler cette croissance économique, les autorités du pays ont lancé plusieurs chantiers en termes d’infrastructures et cadres juridiques pour l’exploitation des ressources du pays. Les partenaires économiques du pays sont également plus confiants.

A titre d’illustration, le Fonds Monétaire International (FMI) a décidé de s’engager aux coté du gouvernement du Burkina Faso pour la mise en place d’une fiscalité optimale dans le secteur minier, tandis que la Banque Mondiale va offrir une subvention de 70 millions de dollars pour la promotion de la croissance, et la compétitivité ainsi que la réduction des vulnérabilités face à la crise malienne et la crise financière internationale.

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