Nigéria/UE : améliorer la gestion et l’accès aux services

L’Union Européenne (UE) a déboursé un important financement pour le développement de deux projets au Nigéria. Ils porteront principalement sur la gestion des dépenses publiques et le renforcement des capacités des différents Etats fédéraux. En fait, il s’agit d’un don européen en faveur de l’Etat ouest-africain. L’engagement a été paraphé par le responsable de la délégation européenne et le ministre nigérian de la planification nationale. L’appui consiste en une enveloppe de 260 millions d’euros (325 millions de dollars américains). Ces disponibilités financières seront investies dans deux initiatives dont 13 des 36 Etats fédéraux nigérians seront bénéficiaires sur une durée de 5 ans (2013 – 2017). Le premier projet se focalisera sur l’amélioration de la gestion des dépenses. En clair, l’UE entend se baser sur les systèmes déjà mis en place dans les différents services publics afin de les parfaire. Comme ramification, l’initiative s’attèlera à résoudre certaines difficultés liées à la distribution de l’eau potable ou au respect des programmes environnementaux d’assainissement. Tous ces aspects sont regroupés au sein des services socio-économiques, lesquels ne fonctionnent pas toujours bien à cause de la gabegie liée à une gestion calamiteuse. Enfin, ce volet entend renforcer les compétences des jeunes par le biais de l’organisation des formations. L’objectif ultime est d’améliorer leur employabilité. Avec les multiples directions que va prendre cette première initiative, il semble tout à fait admissible que la plus grande part du financement européen, à savoir 200 millions d’euros (250 millions de dollars américains), lui soit consacrée.

Les 60 millions d’euros (75 millions de dollars américains) poursuivront des fins plutôt politiques dans le cadre du second projet : en bref, des réformes des services publics seront lancées dans certains Etats cibles avec, comme thème central, une meilleure programmation des finances publiques et de leur gestion. Les capacités des différents acteurs de ce processus tout comme les diverses procédures y relatives devront être renforcées.

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