Le Togo et l’accord international sur le cacao

Mercredi dernier, le Conseil des Ministres du gouvernement togolais a adopté un avant-projet de loi devant aboutir à la ratification de l’accord international sur le cacao. Celui-ci avait été approuvé à la date du 25 juin 2010 à Genève.
Au cœur de la filière cacaoyère, on parle le plus souvent de Côte d’Ivoire et, plus récemment, du Ghana comme grands producteurs. Mais, il y a aussi le Togo. Sa production annuelle avoisine les 70 000 tonnes, ce qui le place parmi les 10 premiers producteurs mondiaux de fèves et représente 0,9 à 1,2 % de son Produit Intérieur Brut. Ainsi, par le biais de l’accord international sur le cacao, il espère s’offrir « des opportunités dans les différents domaines de la coopération bilatérale et multilatérale pour la recherche, la production, la transformation et la commercialisation du cacao », selon le gouvernement. Celui-ci entreverrait par là, la possibilité de tisser des liens forts avec certains principaux consommateurs à l’instar des Etats-Unis, qui a dû se tourner, au courant de cette année, vers, notamment, le cacao togolais en raison de la baisse de la production en Indonésie, son fournisseur habituel.
A son adoption, l’accord international sur le cacao de 2010 apportait de nouvelles dispositions concernant le commerce équitable, la qualité du cacao, la sécurité alimentaire et le financement de la production. Et, le Togo entend profiter d’un tel cadre pour mieux rentabiliser son cacao. Son adhésion à cet accord aura aussi un impact sur les conditions des producteurs locaux, lesquels se chiffrent à 12 000 au minimum.

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