Niger : Réformer les politiques de croissance

L’accord de principe de cette démarche avait déjà été décroché  juillet dernier. Mais, son entrée en vigueur était suspendue à la décision finale du gouvernement  nigérien qui, fort heureusement, a réagi par l’affirmative. En effet, il vient de permettre, mardi dernier, un accord de crédit entre le Niger et l’Association Internationale de Développement (IDA). La structure spécialisée de la Banque Mondiale va octroyer au pays ouest-africain un prêt à hauteur de la contre valeur de 32,1 millions de Droits de Tirages Spéciaux (DTS), soit, plus de 20 millions de dollars américains, afin de soutenir des politiques de croissance.  En clair, ce financement permettra, entre autres,  la restructuration de la Centrale d’Approvisionnement des Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA), ce qui pourrait donner lieu à des projets dans le domaine de l’agriculture et du développement rural.

Le même crédit servira aussi à l’adoption d’un cadre intégré des services de vulgarisation du développement. Par ailleurs, le domaine de la gestion des finances publiques ainsi que celui de la passation des marchés seront, eux aussi, réformés.  Le soutien de la Banque Mondiale n’est pas anodin. Comme les pays africains en ont pris l’habitude, celui-ci ne peut intervenir qu’après avoir répondu à des conditions préalables. Quant au Niger, qui vient à peine de rejoindre la Banque Mondiale par le biais de la mise en place d’institution issues des urnes,  il a dû entreprendre de multiples initiatives pour renforcer la compétitivité de son économie, dont la réduction des droits de timbres sur l’inscription de nouvelles entreprises au registre de commerce et l’adoption d’une législation fiscale.

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