Côte d’Ivoire : Les entreprises pro-Gbagbo seront passées au peigne fin
 M.  Bruno Nabagné, ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de  l’Information et de la Communication et porte-parole du gouvernement, a  annoncé mercredi dernier un audit concernant 43 entreprises publiques.  La plupart d’entre elles ont été proches de l’administration Gbagbo  durant la crise ivoirienne. « Le Conseil des ministres a autorisé la  conduite … de missions d’audits des comptes de quarante-trois sociétés  d’Etat et des sociétés à participation publique majoritaire » a déclaré  le ministre devant la presse, avant d’ajouter que ces entreprises « ont  été sélectionnées en raison de leur importance, en termes de chiffres  d’affaires ou de subventions reçues de l’Etat, et ces audits  s’intéresseront en particulier aux mouvements et flux financiers et  bancaires intervenus au cours de la période allant du 4 décembre 2010 au  10 Juin 2011 ». Un laps de temps incluant la totalité du conflit  postélectoral ivoirien, pendant lequel les entreprises ivoiriennes  étaient ballotées entre les deux belligérants avec un avantage certain  pour Laurent Gbagbo, alors aux commandes. Ce qui pourrait expliquer que  les sociétés devant faire l’objet des prochains audits ont été  majoritairement dirigées par des pro-Gbagbo déclarés. C’est le cas, par  exemple, des banques nationales et des ports d’Abidjan et de San Pedro.  Aussi, pour faire la lumière sur la gestion au cours de cette sombre  période, l’administration Ouattara veut se donner les moyens d’atteindre  ses objectifs : les différents audits seront menés par quatorze  cabinets de l’ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire, lesquels  devront faire connaître leurs conclusions d’ici fin septembre.
M.  Bruno Nabagné, ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de  l’Information et de la Communication et porte-parole du gouvernement, a  annoncé mercredi dernier un audit concernant 43 entreprises publiques.  La plupart d’entre elles ont été proches de l’administration Gbagbo  durant la crise ivoirienne. « Le Conseil des ministres a autorisé la  conduite … de missions d’audits des comptes de quarante-trois sociétés  d’Etat et des sociétés à participation publique majoritaire » a déclaré  le ministre devant la presse, avant d’ajouter que ces entreprises « ont  été sélectionnées en raison de leur importance, en termes de chiffres  d’affaires ou de subventions reçues de l’Etat, et ces audits  s’intéresseront en particulier aux mouvements et flux financiers et  bancaires intervenus au cours de la période allant du 4 décembre 2010 au  10 Juin 2011 ». Un laps de temps incluant la totalité du conflit  postélectoral ivoirien, pendant lequel les entreprises ivoiriennes  étaient ballotées entre les deux belligérants avec un avantage certain  pour Laurent Gbagbo, alors aux commandes. Ce qui pourrait expliquer que  les sociétés devant faire l’objet des prochains audits ont été  majoritairement dirigées par des pro-Gbagbo déclarés. C’est le cas, par  exemple, des banques nationales et des ports d’Abidjan et de San Pedro.  Aussi, pour faire la lumière sur la gestion au cours de cette sombre  période, l’administration Ouattara veut se donner les moyens d’atteindre  ses objectifs : les différents audits seront menés par quatorze  cabinets de l’ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire, lesquels  devront faire connaître leurs conclusions d’ici fin septembre.

 
							 
							