Le Haut Commissariat aux droits de l’Homme ouvre un bureau au Burkina Faso
Le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) va ouvrir un bureau au Burkina Faso, pour contribuer à la promotion des droits humains «dans le contexte d’une situation sécuritaire complexe dans la région du Sahel».
Un accord en ce sens, a été signé par la Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet et le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Alpha Barry, lors d’une cérémonie au siège du HCDH à Genève, indique un communiqué publié mercredi.
Ce bureau national doit aussi «faciliter la mise en œuvre des engagements du Burkina Faso» dans le domaine des droits humains. «Il s’agit d’une étape importante dans l’engagement du Burkina Faso envers les normes internationales en matière de droits de l’homme», a déclaré Mme Bachelet assurant que «ce nouveau bureau nous permettra d’apporter un soutien renforcé et adapté au Burkina Faso pour l’aider à surmonter les nombreux défis auxquels il est confronté».
L’action du bureau s’entend au sens large des droits humains, souligne le communiqué. Avec l’ouverture du bureau national à Ouagadougou, les cinq Etats membres du G5 Sahel (Tchad, Mali, Mauritanie, Niger et Burkina Faso) auront «une présence permanente et solide des Nations unies dans le domaine des droits de l’Homme», ajoute encore le Haut-commissariat.
Pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du Nord et de l’Est, comme ses voisins le Mali et le Niger.