Burkina Faso: Consensus patriotique entre pouvoir et opposition contre l’insécurité 

Le dialogue politique entre la majorité et l’opposition au Burkina Faso autour de la situation sécuritaire dans, en proie à des violences jihadistes récurrentes, a abouti à un consensus sur une «mobilisation patriotique».

«Nous ne pourrons apporter de réponses pertinentes aux préoccupations essentielles de notre nation que sont la question sécuritaire et celle de la réconciliation nationale, sans un consensus national, une mobilisation patriotique et un sens élevé du devoir et de l’intérêt national», a déclaré le président burkinabé, Roch Marc Kaboré, mettant fin à la session du dialogue politique lancé le 17 juin dernier.

Félicitant les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition pour «l’engagement réciproque et le sens de l’écoute, il s’est engagé à veiller particulièrement à la mise en œuvre des points de consensus». S’agissant de la question de réconciliation nationale, un forum doit être organisé en janvier 2022 en vue d’un dialogue inclusif.

«Nous avons adopté des recommandations pour soutenir nos forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie (supplétifs de l’armée) et les populations résilientes et poursuivre la réorganisation et l’amélioration de la stratégie qui va nous permettre d’engranger des résultats sur le terrain», a indiqué le représentant de l’opposition, Gilbert Noël Ouedraogo.

Le Burkina Faso est en proie depuis 2015, à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du Nord et de l’Est, comme ses voisins le Mali et le Niger.

Ces attaques, souvent couplées à des embuscades et attribuées aux groupes djihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, ont fait environ 2.000 morts et contraint plus de 1,4 million de personnes à fuir leurs foyers.

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