Le Sénégal signe un nouvel accord autoroutier avec le français Eiffage

Les autorités sénégalaises ont annoncé mardi la signature de l’accord portant sur la gestion de l’autoroute de l’Avenir, allant de Dakar au-delà de l’aéroport international sur environ 90 km.

Le protocole d’accord a été signé par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre de l’Economie Amadou Hott, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, le Directeur général de l’APIX et l’Administrateur général de SECAA, Gérard Sénac.

«L’issue des négociations n’était en rien garantie (…) les échanges ont été nombreux et les divergences, par moment, profondes», a rapporté le ministère des Finances dans un communiqué.

L’Etat qui «va bénéficier de la distribution de dividendes pour chaque exercice», entre dans le capital de la Société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’Avenir (Secaa) «à hauteur de 25%, soit 19 milliards de francs CFA (29 millions d’euros)».

«Cela sera accompagné d’un suivi particulier du programme d’investissement, des recettes d’exploitation et des charges associées, en toute transparence. En outre, l’Etat du Sénégal va bénéficier de la distribution de dividendes pour chaque exercice. Un pacte d’actionnaires encadre cette disposition», explique le communiqué.

L’Etat sénégalais, en tant que propriétaire des terrains sur lesquels passe l’autoroute percevra une redevance représentant 2% du chiffre annuel de la Secaa, «avec un minimum de 800 millions FCFA (1,2 million d’euros) par an, au lieu de 1.000 FCFA dans le contrat actuel», dit le communiqué.

Le premier tronçon de l’autoroute de l’Avenir, première autoroute du Sénégal, a été livré en 2013. Objet d’une concession de 30 ans, prolongé depuis, il a été construit sur un partenariat public-privé, critiqué pour la place belle qu’il ferait aux intérêts étrangers.

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