Dix-neuf migrants secourus par la marine marocaine au large de Casablanca

La marine royale marocaine a annoncé dimanche avoir secouru, la veille au large de Casablanca (ouest), dix-neuf Maroc candidats à l’immigration clandestine, «abandonnées par leur passeur au milieu de l’océan», dont une femme et un enfant.

Selon un communiqué de la marine royale, les 19 migrants secourus avaient pris la mer samedi à bord d’une embarcation en bois «dépourvue de tout moyen de propulsion», avant d’être «abandonnées par leur passeur au milieu de l’océan».

Ils doivent leur salut à la marine royale marocaine, qui a pu les localiser samedi soir après plusieurs heures de recherche, à une trentaine de kilomètres au large de Casablanca, suite à une alerte donnée par leurs familles. «Les secourus ont été ramenés saints et saufs au port de Casablanca», indique le communiqué.

Les candidats à l’immigration irrégulière, Marocains ou Subsahariens, tentent chaque année par milliers de gagner les côtes de l’Espagne par la mer ou par la voie terrestre en franchissant les clôtures séparant le Maroc des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

Le flux de migrants a augmenté sur la route espagnole depuis la fermeture de la route par la Libye. Le Maroc a avorté 54.000 tentatives de passage vers l’Union européenne et démantelé «74 réseaux criminels de traite d’êtres humains» depuis le début 2018, selon les chiffres officiels.

Par ailleurs, le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), a averti samedi avoir reçu des « informations fiables » selon lesquelles des passeurs et trafiquants d’êtres humains se faisaient passer pour des agents de l’ONU en Libye pour cibler des migrants.

«Ces criminels ont été repérés à des points de débarquements et des plaques tournantes de trafics, utilisant des gilets et des objets portant des logos similaires à ceux du HCR », a déclaré l’organisation onusienne dans un communiqué.

Ces informations proviennent entre autres de « réfugiés qui disent avoir été vendus à des trafiquants en Libye et soumis à des mauvais traitements et de la torture, y compris après avoir été interceptés en mer », précise le HCR.

 

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