Emmanuel Macron effectue ce vendredi sa première visite au Mali

Le président Français Emmanuel Macron effectue son premier déplacement en Afrique en se rendant ce vendredi à Gao, au nord du Mali pour rendre hommage aux troupes françaises de la force Barkhane, engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Lors de cette visite d’une journée, le président Macron aura avec homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta deux entretiens au cours desquels, le président français devrait mettre en avant «la synergie entre sa politique militaire et sa stratégie de développement».

Les deux chefs d’État aborderont également la situation politique au nord du Mali notamment de la dimension sous-régionale du conflit malien, alors que la France s’est engagée à soutenir la mise en place des forces africaines du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie), dont le Mali assure aujourd’hui la présidence.

C’est aussi l’occasion pour Paris de réaffirmer son attachement à la mise en place des accords d’Alger, qui selon un conseiller du président Macron « sont le cadre politique de la résolution du conflit ».

Par ailleurs Lors de sa première visite au Mali, le nouveau secrétaire général adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix avait relevé quelques avancées et émis quelques inquiétudes dans l’application de l’accord de paix d’Alger.

Le Mali demeure instable depuis 2012, en proie à des attaques jihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et onusiennes, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes. Depuis cette date, ces assauts se sont étendus au centre et au sud du pays.

La situation dans le nord sera donc au cœur de la visite de Macron, qui sera accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Ledrian, de la ministre des Armées, Sylvie Goulard et du directeur de l’Agence française de développement, Rémy Rioux.

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