Le président Macky Sall plaide contre les flux financiers illégaux en Afrique

Senegal Macky SallLe président sénégalais, Macky Sall a plaidé samedi, pour une coopération internationale en vue de combattre les flux financiers illégaux en Afrique.

Intervenant à l’ouverture des « Rencontres économiques de Dakar» en présence d’une quarantaine de spécialistes, chefs d’entreprise, et dirigeants d’institutions internationales, le président sénégalais a souhaité la mise en place d’une «coopération internationale pour la prévention et la répression des flux financiers illégaux qui coûtent à l’Afrique un préjudice annuel estimé entre 50 et 148 milliards de dollars».
Il s’agit, a-t-il dit, d’un « combat que nous devons mener avec nos partenaires, pour que les ressources restent sur le continent ».

« En ma qualité de représentant des pays d’Afrique, je plaide pour que les cinq puissances du monde nous aident dans la définition de nouvelles législations », a souligné Macky Sall, suggérant que «les entreprises payent d’abord les taxes là où elles produisent la richesse».

Si les richesses, les matières premières sont rémunérées correctement, si les entreprises payent les taxes, l’Afrique sera en mesure d’assurer son propre développement, a-t-il précisé.

De son côté, le directeur du Port autonome de Dakar Dr Cheikh Kanté, un des organisateurs de cette rencontre, a insisté sur le rôle et la contribution du secteur agricole dans le décollage économique de l’Afrique qui n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière.

En Afrique, plus de la moitié des terres arables sont encore non exploitées alors que selon une étude du (cabinet de conseil) McKinsey, «si nous déclenchons une vraie révolution verte, la production agricole pourrait être multipliée par trois et et passer à 900 milliards de dollars par an. Cela veut dire qu’aujourd’hui, l’Afrique a des atouts pour décoller »,  a-t-il affirmé.

La première édition des Rencontres économiques de Dakar vont réunir pendant deux jours, les spécialistes autour du thème central : «Les leviers de la croissance» pour le continent africain.

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