Dette allégée pour les pays touchés par l’Ebola

Le Fonds monétaire internationale (FMI), a annoncé avoir octroyer des dons pour alléger la dette extérieure des pays touchés par l’épidémie d’Ebola. « Ce n’est pas dans nos activités traditionnelles de faire des dons. (…). Mais nous faisons cela parce que ces trois pays traversent une épreuve extrêmement difficile. Le FMI devient ainsi la première institution multilatérale à accorder un allégement de dette à ces trois pays », a précisé la directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde lors d’une conférence de presse.

ebola

Cette allégement avait été demandé par les trois pays touchés par le virus Ebola (Guinée Conakry, Libéria, Sierra Leone) au cours du dernier sommet de l’Union Africaine, à Addis Abeba, en Ethiopie. Toutefois, cet allégement accordé par le FMI n’efface qu’un cinquième de la dette totale due au FMI par ces trois pays de l’Afrique de l’Ouest.

En plus de cette dérogation du FMI à sa philosophie qui est de prêter aux pays en difficulté financière et d’exiger ensuite d’être remboursée, l’institution a annoncé qu’elle va approuver au courant de ce mois de février 2015, une aide de 160 millions de dollars cette fois sous forme d’un prêt à taux zéro, à la Sierra Leone, au Liberia et à la Guinée.

Ce prêt viendra s’ajouter au prêt de 130 millions de dollars octroyé par l’institution financière internationale au mois de septembre 2014. D’après la directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde, le don octroyé par le FMI pour alléger la dette extérieure des trois pays éprouvés économiquement par Ebola, constitue un mécanisme qui pourra être utilisé à l’avenir en cas de nouvelle  »catastrophe de santé publique’.’

L’annulation de la dette extérieure sollicitée par les trois pays touchés de plein fouet par l’épidémie, devrait leur permettre entre autres de relancer leur économie, lourdement impactée par Ebola ; de libérer des ressources et de rediriger une majorité du budget alloué annuellement au remboursement de la dette vers des dépenses de santé publique, notamment dans les infrastructures de santé et la formation du personnel médical.

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