La Côte d’Ivoire prépare l’agenda des réformes Doing Business

essisA l’initiative du Centre de Promotion pour l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI), un atelier d’identification des Projets de reformes de l’agenda 2016 pour l’amélioration du climat des affaires, focus Doing Business 2017, s’est ouvert, ce mercredi à Abidjan.

Selon Emmanuel Essis Esmel, le directeur général du CEPICI, Il s’agira dans cet atelier d’identifier lesdits projets qui concourent à la réalisation des objectifs ayant été fixés au Centre pour l’amélioration du climat des affaires dans le pays, une thématique devenue une « priorité nationale ».

« La Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2012 dans un processus d’amélioration de son environnement des affaires, autour du Référentiel Doing Business, de l’indice de la facilité des affaires, du Groupe de la Banque mondiale », a indiqué Essis à l’ouverture des travaux devant les experts du Cabinet Reformatics , venus de Géorgie.

Les actions menées depuis cette date ont permis, a-t-il poursuivi, de réduire les complexités, délais et coûts liés à la délivrance des actes administratifs, notamment, par la mise en place du Guichet Unique de création d’entreprise du CEPICI et du Guichet Unique du commerce extérieur.

Aussi a rappelé Essis, « ces reformes ont également permis d’améliorer le cadre réglementaire et de renforcer la solidité des institutions juridiques par une meilleure protection des investisseurs minoritaires et la facilitation de l’accès à une justice transparente et efficace à travers la mise en place du Tribunal du Commerce d’Abidjan ».

Des efforts reconnus par la Banque mondiale qui ont valu, selon le DG du CEPICI, à la Côte d’Ivoire d’être classée, deux fois consécutives, en 2014 et 2015, au rang des 10 pays réformateurs au monde, démontrant « la volonté politique du gouvernement et sa détermination à mettre en œuvrer des réformes visant à améliorer le climat des affaires » dans le pays.

« La Côte d’Ivoire, a conclu Emmanuel Essis Esmel, s’est fixée pour objectif de se maintenir dans le Top 10 des pays réformateurs et figurer parmi les 50 meilleures économies du classement Doing Business dans les deux à trois années à venir».

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