Centrafrique : Forum pour la paix à Brazzaville

Lundi 21 juillet, s’est ouvert à Brazzaville (Congo), un forum consacré à la crise qui secoue la République Centrafricaine. Initié par plusieurs pays et organisations internationales, ce forum est destiné à mettre un terme aux violences dans ce pays, déchiré par le conflit depuis plus d’un an.

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Environ 170 personnalités politiques centrafricaines sont conviées à cette rencontre qui doit prendre fin mercredi. Pendant trois jours, parlementaires, membres du gouvernement, représentants de la société civile et des groupes armés vont essayer de jeter les bases d’une nouvelle stabilité en Centrafrique. Seulement, à quelques heures de l’ouverture du forum, de nombreuses divergences subsistent encore parmi les participants.

Ainsi, au sein de l’ex-rébellion Séléka et de la milice anti-Balaka, le problème se pose quant au choix d’un représentant assez influent pour négocier une paix durable. Au niveau de la classe politique et de la société civile, le désaccord est relatif au lieu de la rencontre, d’aucuns préférant que celle-ci se tienne en Centrafrique. Par ailleurs, plusieurs responsables politiques et religieux ont déjà annoncé leur refus de se rendre à Brazzaville.

L’implication de certains  pays  de la sous-région tels que le Tchad, le Gabon, et le Congo dans le processus de paix, fait l’objet de polémique. En effet, beaucoup considèrent que ces pays ne seront pas d’un grand secours, du fait qu’ils ont déjà abrité des pourparlers peu satisfaisants.

Le Forum de Brazzaville, devrait, en cas de succès, ouvrir la voie à l’organisation d’un dialogue inter-centrafricain. Mais au vu du climat de mésentente qui règne actuellement parmi les participants, la réussite des négociations ne semblent pas gagnée d’avance. Plusieurs voisins de la Centrafrique ont, par ailleurs, jugé l’attitude la classe politique centrafricaine « indigente ».Ce pays, fait face depuis mars 2013,à un conflit intercommunautaire(entre musulmans et chrétiens) sanglant, suite au renversement du président François Bozizé, par la Séléka.

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