Tchad:Les entreprises pétrolières chinoises opposées au syndicalisme.

greve-tchad-soc-chinoiseLes entreprises pétrolières chinoises implantées dans le Sud du Tchad, opposent un refus de non recevoir à la demande de ses employés. Ceux-ci ont, en effet, émis la volonté de se constituer en syndicat.
Introduite auprès de la direction desdites sociétés depuis le mois d’avril 2013, cette requête n’a toujours pas reçu de réponse favorable. Ce qui  a provoqué la colère des employés qui ont débrayé trois jours de grève à compter du vendredi dernier.
En effet, les attentes des grévistes sont nombreuses. Outre la volonté de se constituer en syndicat, ceux-ci militent à la fois pour l’amélioration de leurs conditions de vie sur les sites pétroliers et en faveur du départ de certains de leurs dirigeants chinois.
De sources concordantes, les conditions de vie et les salaires des employés sont misérables. Autrement dit, ils travaillent beaucoup pour gagner peu. Ils vivent souvent loin de leurs familles en raison des dangers que peut présenter l’exploitation d’un champ pétrolier. Quasi-isolés pour des besoins économiques, ces derniers bénéficient très peu d’avantages, encore moins d’attention de la part de leurs supérieurs.
C’est donc en vue de remédier à ces injustices  que les employés ont engagé un bras de fer avec la hiérarchie afin d’organiser l’élection des délégués qui vont représenter le personnel. Le but est non seulement de créer un cadre de discussion, mais également d’interpeller la direction sur le mépris de leurs droits, notamment celui de se constituer en syndicat.
Face à ce conflit social, les grévistes s’interdisent toute reprise d’activités tant que leur requête n’aura pas abouti à la satisfaction de leurs  doléances.
Ainsi, le mouvement de grève risque-t-il de se prolonger au-delà des trois premiers jours fixés, ont annoncé  les salariés, aux journalistes de Radio France Internationale (RFI).

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