Côte d’Ivoire : Projets d’infrastructures d’Alstom

ddae04e13cf7fd808e1f4e8d1cf1341d_LDepuis la fin de sa crise postélectorale, la Côte d’Ivoire a entamé sa reconstruction. Le français Alstom, spécialisé dans l’ingénierie et le transport, a proposé ses services à son gouvernement dans le cadre des projets d’infrastructures.

En début de semaine, plusieurs autorités ivoiriennes ont rencontré Pascal Drouhaud, le directeur Afrique subsaharienne et Amérique latine d’Alstom. Cet émissaire avait effectué une visite de deux jours en Côte d’Ivoire, avec pour objectif d’affirmer sa disposition à prendre part à la construction des infrastructures de ce pays.

Bien entendu, M. Drouhaud avait déjà sélectionné quelques projets dans sa short-list. Il y a, par exemple, l’installation du train urbain à Abidjan En partenariat avec des entreprises coréennes et françaises, Alstom a postulé pour ce projet. D’après son représentant, un investissement de 500 millions d’euros (666 millions de dollars) sera nécessaire. En tout cas, pour l’enseigne tricolore, « les projets en cours (en Côte d’Ivoire) correspondent à notre cœur de métier, c’est-à-dire l’hydroélectricité, le transport d’électricité et le transport urbain », a déclaré M. Drouhaud.

 Déjà présente en Côte d’Ivoire, Alstom s’occupe de la maintenance des turbines de la centrale thermique d’Azito. Il y a environ un an, cette société avait renouvelé cet engagement pour une quinzaine d’années supplémentaires.

Son expérience ivoirienne lui permet aussi d’envisager des concurrents. En effet, alors qu’Alstom était pressenti d’arracher le développement de la 3è phase du projet d’extension de la même centrale en fin 2011, le gouvernement ivoirien l’a plutôt confié à un consortium composé du coréen Hyundai et de l’américain General Electric. Il s’agissait d’un marché de 700 millions de dollars.

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