Gabon : Libreville soutient la MISMA

Gabon Libreville soutient la MISMALibreville a annoncé son intention de contribuer à hauteur d’un million de dollars pour la constitution du fonds spécial de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA).

Ces fonds permettront de soutenir les actions menées au Mali, pour la résolution du conflit armé qui déchire le pays depuis quelques mois. Selon le communiqué des autorités gabonaises, la motivation première du Gabon serait une contribution à la paix, la sécurité et l’unité de l’Afrique. En effet bien plus qu’une aide à un « pays frère », il s’agit également de défendre le fondement même du système que les pays membres de l’Union Africaine ont en partage, à savoir l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté des Etats. Toujours selon le communiqué, permettre l’établissement d’une instabilité permanente au Mali constituerait une menace pour tous les pays de la région, y compris le Gabon. Voila pourquoi Libreville tient à une mise en œuvre immédiate et rapide du mandat de la MISMA. La mise en place de la mission a été approuvée par les nations unies et son cadre opérationnel est défini par la résolution 2085 du conseil de sécurité. Au regard de la situation actuelle, le Gabon penche pour une action coordonnée et intégrée de tous les contributeurs pour des meilleurs résultats. Tout en saluant la bravoure et l’initiative des armés africaines et françaises sur le terrain, Libreville appelle à plus d’implication et de concertation entre les partenaires pour la recherche d’une solution durable pour le continent. Pour certains experts, au vue du niveau des armées africaines ainsi que de leurs budgets respectifs, le continent devrait penser à la création d’une armée continentale permanente, bien équipée et préparée, chargée d’intervenir rapidement en cas de besoin. La principale difficulté reste la coordination logistique et hiérarchique d’une telle structure, étant donné que dans certains conflits sur le continent, d’autres pays de l’union sont soupçonnés d’alimenter les mouvements rebelles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *