Sénégal : La biomasse, solution aux délestages

Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) a organisé, la semaine dernière, un congrès visant à promouvoir le recours à la bioénergie en Afrique de l’Ouest. L’occasion pour le Sénégal de vanter les vertus de la biomasse. Le pays de Macky Sall n’arrive pas encore à se sortir de ses problèmes énergétiques. Aussi, veut-il se tourner vers les énergies renouvelables en général et la biomasse en particulier. Selon M. Sana Faty, Directeur du biocarburant et de biomasse au Ministère de l’Energie et des Mines et intervenant dans ces travaux, le Sénégal peut générer « jusqu’à 400 MW d’électricité » à partir de cette source d’énergie. Et, de renchérir : « les besoins en électricité tournent autour de 400 à 500 MW ; si on peut obtenir 400 MW supplémentaires à travers la biomasse, tout le problème du Sénégal serait réglé avec ces questions de délestage », estime-t-il d’un ton confiant.  Et, alliant la théorie à la pratique, M. Faty a déjà entamé la réalisation de certains projets allant dans ce sens. Il s’agit, d’une part, d’installer des usines capables d’effectuer ces transformations énergétiques et, d’autre part, de cultiver les espèces utilisées comme matières premières dans ce type de procédés.

Ces initiatives arriveront à leur terme d’ici 2 ans maximum. A l’heure où les sources d’énergie fossile se font de plus en plus chères et rares, le Sénégal semble avoir fait un très bon choix de politique énergétique. Cela ne devrait pas se limiter à ce seul pays mais s’étendre à toute l’Afrique de l’Ouest et même au-delà. Raison pour laquelle ce symposium, soutenu par l’Union Européenne, a réuni différentes nationalités africaines.

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