Les enjeux de l’or bleu en Afrique

Sur les millions de kilomètres cubes d’eau dont dispose la Terre, seuls 40000 peuvent être utilisés par l’Homme. Mais, selon les parties du globe, la distribution de ces ressources hydriques est inégale. L’Afrique, disposant des dixièmes environs de celles-ci, en est l’exemple type : pendant que ses régions Ouest et Centrale, avec la République Démocratique du Congo possédant à elle toute seule le quart des eaux continentales, sont très abondamment arrosées, le Nord, l’Est et le Sud se distinguent par leur aridité à l’instar de la Mauritanie, pays subissant le moins de précipitations. Ainsi, pour faire face au défi du développement, le continent noir devra chercher à distribuer équitablement cette eau. Car jusque là, paradoxalement, seuls deux tiers d’africains bénéficient de l’eau potable. En plus, selon les prévisions, d’ici 2025, l’Afrique comptera 1, 345 milliards d’habitants. L’eau pourrait répondre à l’épineuse question du comment les nourrir. En effet, sa maîtrise favorisera certainement la sécurité alimentaire, qui a toujours été un véritable casse-tête sur le continent, en augmentant l’irrigation des cultures vivrières. Par ailleurs, l’eau bien gérée va également booster le secteur de l’énergie, domaine dans lequel elle joue un rôle prépondérant. Tout cela passe incontestablement par des infrastructures appropriées, lesquelles doivent être réparées ou carrément renouvelées dans bien de régions, et par une politique efficace à l’échelle nationale, régionale et continentale en matière de gestion de l’eau. Comme les grandes puissances qui maîtrisent généralement 80% de leurs ressources hydriques, les pays africains doivent vite comprendre que l’eau, c’est la vie et, surtout, une des clés aux problèmes de développement.

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