Quel transport pour les capitales du continent ?

Aujourd’hui, l’insuffisance de moyens de transport est l’un des problèmes majeurs dans les grandes villes africaines. Avec l’accroissement des populations de celles-ci suite à l’exode rural, se déplacer ne fait que devenir de plus en plus difficile. De cette situation, les premiers coupables semblent être les différents pouvoirs publics africains. Les entreprises de transport de ceux-ci ayant progressivement disparus depuis les décolonisations, le champ a été laissé libre, dans bien des cas, au privé ou à l’informel, avec ses aléas. Les sociétés de ces deux secteurs, sans le moindre scrupule, ont l’habitude d’opérer dans le désordre le plus total : prix des courses fluctuants, itinéraires inexistants, véhicules surchargés, vétustes et inconfortables chauffeurs incompétents,… Tout cela au vu et au su des autorités compétentes, comme si elles étaient insensibles devant ces réalités. Néanmoins, on peut reconnaître à ces compagnies non étatiques au moins le mérite d’assurer la mobilité des personnes vers leurs lieux de travail et celles des marchandises vers les marchés. Donc, sans elles, l’économie de bien de pays africains serait manifestement plus affectée car la production des richesses serait mise à mal. Mais, dans tout cela, les plus démunis, habitant généralement dans la périphérie des grandes villes, sont les vulnérables. Ainsi beaucoup d’entre eux recourent au moyen de locomotion à la portée de tous, à savoir la marche à pied. Vraisemblablement, l’amélioration du secteur du transport en Afrique nécessite des gros moyens que les privés peineront à réunir. La balle est donc dans le camp des pouvoirs publics, c’est à eux qu’incombe cette responsabilité de penser un nouveau mode de transport urbain qui pourrait pallier à ces difficultés.

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