Côte d’Ivoire: L’ex première dame Simone Gbagbo accuse l’armée française de non-assistance
L’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo a accusé l’armée française de ne l’avoir pas protégée contre des «tentatives de viol» selon elle, lors de son arrestation en 2011, et elle a plaidé pour un report de la présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire.
«Je les ai vus (les soldats français) de mes yeux en train de filmer», a déclaré Mme Gbagbo, 71 ans, à la chaîne française d’informations internationales, France 24, assurant que lors de son interrogatoire, des soldats français «étaient là avec des caméras».
A la fin de la crise post-électorale de 2010-11 qui a fait 3.000 morts après le refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite électorale, les images de l’arrestation du couple Gbagbo par les forces loyales à Alassane Ouattara, avaient fait le tour du monde en 2011. On y voyait Simone Gbagbo bousculée par des soldats.
Par ailleurs, évoquant la présidentielle du 31 octobre 2020, Mme Gbagbo a estimé que le scrutin «n’aura pas» lieu, rappelant que l’opposition refuse la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé, et réclame un nouveau Conseil constitutionnel et une nouvelle Commission électorale indépendante.