Sahara : Le conseil de sécurité espère de la substance lors de la «table ronde» de Genève
L’ambassadeur ivoirien auprès de l’ONU, Léon Kakou Adom, président en exercice du Conseil de sécurité pour ce mois de décembre, a espéré lundi que la «table ronde» organisée par le médiateur de l’ONU, Horst Köhler dans l’espoir de relancer les négociations sur le Sahara occidental, prévues mercredi et jeudi à Genève «aillent dans la substance».
«Je souhaite que tous les voisins participent. Si on ne dialogue pas, on ne peut pas arriver à une solution», a-t-il affirmé en présentant le programme de travail pour ce mois-ci de la présidence tournante du Conseil de Sécurité qu’assure son pays.
«La proposition du Maroc, d’une très large autonomie, est une piste à étudier», a aussi relevé le diplomate ivoirien, précisant néanmoins, que «ce point de vue de la Côte d’Ivoire, peut ne pas être le point de vue d’autres pays», allusion faite à l’Algérie.
A notre que l’ONU et son Conseil de Sécurité ont fait pression sur l’Algérie pour qu’elle s’asseoir à la même table que le Maroc en plus de la Mauritanie et du Polisario pour tenter de relancer le processus de règlement du litige territorial autour du Sahara marocain gelé depuis 2012.
L’Algérie avait annoncé fin octobre dernier qu’elle se rendait à Genève «en qualité d’État voisin», alors que le Maroc insiste auprès des Nations Unies pour ce pays qui abrite les camps du Fronts Polisario, soit traité comme partie prenante dans le conflit du Sahara.
D’ailleurs, le Maroc a rejeté à maintes occasions et par la voix de son monarque, le Roi Mohammed VI, toute solution autre qu’une autonomie pour le Sahara sous sa souveraineté.